Icône de recherche Download.it
Advertisement

Une machine virtuelle qui permet de faire rouler les applications créées à l'aide de ce langage de programmation

Une machine virtuelle qui permet de faire rouler les applications créées à l'aide de ce langage de programmation

Programmes populaires dans Système d'exploitation

Qu'est-ce que Java Runtime Environment 64 ?

Java Runtime Environment 64 bits est la version 64 bits de la machine virtuelle permettant l’exécution de programmes écrits en langage Java.

À l’origine, programmer un ordinateur était une tâche longue et souvent fastidieuse : il fallait le faire en langage machine. Un langage très élémentaire où la moindre procédure, même simple, pouvait prendre des dizaines, voire des centaines de lignes. De plus, chaque processeur avait le sien, et un programme pour le Z80 devait être intégralement réécrit pour le 6502, par exemple.

La tâche des programmeurs s’est trouvée largement allégée avec l’apparition des langages dits « de haut niveau ». Le C et le Fortran inventés dans les années 70 sont des exemples très célèbres. On peut désormais pratiquement écrire des programmes en anglais, bien que ce soit avec une restriction de mots-clefs et une grammaire bien particulière. Néanmoins, les programmes deviennent largement plus lisibles. Si le développement s’en trouve facilité, le processeur ne comprend toujours que son propre langage et il faut donc un traducteur : c’est le rôle du compilateur.

Ce compilateur lit le « code source » du programme et produit un code exécutable. L’opération n’a besoin de se faire qu’une seule fois, le code machine produit est spécifique à un processeur et un système d’exploitation donné. Pourtant, on commence à avoir une notion de « portabilité ». Le code Fortran (par exemple) n’est pas dépendant d’un processeur. Tant que l’on dispose du bon compilateur, le programme pourra tourner à priori sur n’importe quelle machine.

Malheureusement, dans la pratique, les choses sont loin d’être aussi simples. Un programme est compilé non seulement pour un matériel, mais aussi pour un système d’exploitation. Or ce dernier comporte une foule d’éléments : interface, librairies, qui peuvent varier énormément d’un système à l’autre.

Dans les années 90, avec l’émergence d’internet, cette problématique se complique encore. Il s’agit alors de déployer des applications en ligne. Or, le web est extrêmement hétérogène et on ne sait rien à priori sur l’utilisateur qui se connecte. Quelle version de l’application déployer ?

En 1995, Sun Microsystems (aujourd’hui Oracle) a proposé sa solution, Java, un langage de programmation doublé d’un environnement complet. L’idée est de passer par une « machine virtuelle ». Elle pose un certain nombre de spécifications : son propre « microprocesseur », mais aussi son interface graphique, ses capacités réseau, etc.

Elle est « virtuelle » en ce sens qu’elle ne ressemble à aucune architecture matérielle réelle. Si un programme Java est bel et bien compilé, il l’est pour cette machine virtuelle, dans un code machine intermédiaire appelé « bytecode ». Ce code est parfaitement inutilisable en l’état. Par contre, une machine virtuelle Java pourra le comprendre et l’exécuter très exactement comme prévu, avec son interface et ses services, indépendamment de l’ordinateur ou du système d’exploitation sur laquelle la machine est installée.

Chaque plateforme (Windows, Mac, Linux, etc.) possède sa machine virtuelle, aussi appelée « runtime environment », c'est-à-dire un environnement d’exécution. Cela permet à Java de compiler ses applications une seule fois et de les déployer virtuellement partout. La version du « runtime environment » proposée ici tire parti des processeurs 64 bits, pour de meilleures performances. Elle nécessite un système d’exploitation 64 bits.

Les Plus

  • Portabilité maximale

Les Moins

  • Rien